Treat me right
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1996 Treat me right Eric Sardinas  
       
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Musiciens :
Eric Sardinas : Chant, Guitare
Hubert Sumlin : Guitare
Johnny Winter : Guitare, Chant

Titres :
Commentaires :
Mad Man (10-03-2003)
Décidément les bacs de nos grands distributeurs nationaux, fort soucieux d’étiquetages musicaux, sont fâcheusement mal rangés. A l’instar d’immenses pointures, comme Tony Spinner ou Michael Katon, les artistes comme Eric Sardinas ne sont jamais placés dans les rayons Blues sensés les représenter. Ceux-ci sont éternellement coincés, entre Abba et Zappa, dans le registre fourre-tout de la Pop Rock du pire comme du meilleur.


Même si son nom de famille évoque un vendredi ordinaire chez Capitaine Cook, Treat me right est une invitation à faire ripaille chez "Môssieur" Bordeaux Chesnel.


Son Blues démarre très fort avec le morceaux titre de l’album. Avec Write me a few lines atomisé par une voix à la Johnny Winter, qui d’ailleurs participe à son propre Tired of tryin’, Eric Sardinas m’enchante littéralement. Son plantureux Cherry bomb de derrière les graviers est un véritable hymne à l’amour pour fan de pécheresses blondes au généreux "95 bonnet C".


Captain Sardinas a vraiment du slide plein les bretelles et du feeling à en découdre. Get along rider est une jolie façon d’inviter la plupart des cadors du tube en fer, à faire leur crotte dans le bac à sable des dieux de "l’open tuning". Chevilles enflées s’abstenir.


Goin’ to the river et le célèbre I can’t be satisfied est une bonne occasion de troquer sa belle Takamine vernie contre un Dobro aux bords coupants et, un bon vaccin antitétanique.


Bonne pioche pour les piocheurs et surtout... Bonne pêche !
 
Thomas Coeur de Blues (04-06-2005)
Tout bonnement l'un des meilleurs disques du genre que j'ai entendu. Une énergie pas possible pour un disque incroyable. Du pur blues rock gras, mâtiné de son de dobro. Un disque qui dégouline de partout. Ca fait penser à du Gwyn Ashton croisé à du Johny Winter, avec une goutte des Rory Gallagher les plus roots. La guitare slide déménage dans tous les sens et on ne sait plus où donner l'oreille. On se laisse engloutir par la profondeur de l'album avec délice tout en se demandant si on va en ressortir vivant. Et puis une fois revenu à la vie, une seule question : Pourquoi n'ai-je pas découvert cette tartine avant ?!
 
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