Love & Hate
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2005 Love & Hate The Mudz & Mig Toquereau  
       
jaquettes/tartine.jpg
Production :
Autoproduction
MIG001
 
 
Musiciens :

Titres :
1- 1 : Hangin' Around 03:41

1- 2 : Never Stop Rockin' 03:20

1- 3 : Down 03:49

1- 4 : Cryin' And Cookin' 03:06

1- 5 : Runnin' And Foolin' 02:38

1- 6 : You Can't Hear Me 03:15

1- 7 : Wasted Time 07:15

1- 8 : Simple Lovin' Man 04:05

1- 9 : Daddy Daddy 03:51

1- 10 : So Tired 04:04

1- 11 : I've Got Love For You 03:32

Commentaires :
Pascal Lob (21-09-2005)
J’avais entendu Mig Toquereau chanter sur un titre ou deux lors d’un concerts de Doo the Doo et j’avoue que j’avais bien envie de voir ce qu’il allait nous montrer en leader sur toute une rondelle, alors accompagné par la grosse crevette, c’est le bouquet (désolé j’ai pas pu m’empêcher).


La première impression, j’ai trouvé que l’on était assez loin du Blues traditionnel. J’entends par là qu’on est loin des questions, réponses habituel et des structures 12 mesures.


En seconde écoute, c’est l’ambiance globale qui m’a assailli. Un coté marécageux qui permet aux titres d’ambiances différentes de garder une cohérence à l’ensemble.


L’écoute suivante m’a enfin permis d’entrer vraiment dans l’univers de la tartine et de chacun des titres.





Hangin’ Around :


Le titre démarre directement sur la voix de Mig comme si l’intro avait été coupée et l’ambiance un peu moite, comme une soirée trop chaude dans le marais, est immédiatement là. La voix est profonde, les harmonies claires et la guitare rêche. Le dernier couplet avec juste basse batterie et chant renforce cette sensation. Whou !!


Never Stop Rockin’ :


Cette fois on basucule dans l’ambiance Rockin Blues du début des Fabulous Thunderbirds. Le piano de Vince Pollet-Villard flirte avec le Boogie et la guitare Rock’n’rolise. Laissez vos pieds s’exprimer, c’est agréable.


Down :


Retour dans le moite, la reverb sur la guitare amplifie cette sensation de langueur. La ligne de basse de Nico Domenech est hypnotique, c’est d’ailleurs elle qui fermera la séance.


Cryin’ and Cookin’ :


On ne se débarrassera pas de cette moiteur et ce n’est sûrement pas la guitare slide de Florian Royo qui me contredira. Mais comment peut on faire un titre aussi beau avec un son de guitare rythmique aussi sale. Mais comment peut on faire quelque chose d’aussi simple et terrible à la fois. Vaut mieux que j’arrête de me poser des questions je vais me faire un claquage. Je vais plutôt me servir quelque chose de frais et continuer dans le hamac. Décidément, cette tartine semble plutôt s’harmoniser assez bien avec mon rythme naturel.


Runnin and Foolin’ :


Attention, ce titre est probablement le plus dangereux de la tartine. Il s’insinue l’air de rien dans vos neurones jusqu'à les neutraliser complètement et vous laisser hagard devant le tourne galette. Heureusement pour ma première écoute je n’étais pas en voiture. Rigolez pas avec ça les gars c’est grave ! Les Voix de Loretta et de Mig se mélangent avec bonheur. Dites moi, on peu l’entendre où cette jeune femme.


You can’t hear me :


Sur cette plage, la tournerie de batterie de Niki Estor est plutôt déroutante et je me suis demandé comment ils arrivaient à faire marcher la rythmique. Puis le solo d’orgue m’a fait oublier mes réflexions sans intérêt.


Wasted Time :


Lent et triste, ce titre est une merveilleuse excuse pour un long solo de guitare à fendre l’âme. La caisse claire lui donne un petit coté marche funèbre et la voix, toujours cette voix terrible.


Simple Lovin’ man


On est plutôt cette fois dans l’esprit des ballades rock à écouter en traversant le désert. Le bac a sable dans mon jardin ne me permet pas d’apprécier ce genre d’ambiance à sa juste mesure.


Daddy daddy :


Dans une ambiance des années 50, Loretta au chant lead m’a fait penser à Janiva Magness, j’espére qu’elle ne s’en offusquera pas. La guitare prend ici aussi une bonne part de l’ambiance est nous approche de l’esprit West Coast. Pourtant le tempo nous garde dans la ligne directrice globale, étonnant !


So Tired:


Retour au plus profond du marais, l’humidité à encore fait rouillé les cordes et le son des guitares le prouve. La basse minimaliste fini de plomber l’ambiance, encore un titre qui nous ramène vers le hamac.


I’ve got love for you :


Pour clore la rondelle, l’ambiance est un peu plus rebondissante. Et même si la basse semble gambader pendant le solo piano, elle ne suffira pas à me sortir du hamac. Le final batterie, chant lead et chœurs ressemble à ces rêves furtifs quand on s’éveille et qu’on se demande si en refermant les yeux on va le retrouver.


Ici c’est un bonheur, on remet sur play en sachant qu’on le retrouvera à chaque fois. J’ai testé plusieurs fois, ça marche.
 
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