Lazy Star
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2011 Lazy Star Big Dez  
       
jaquettes/tartine.jpg
Production :
Autoproduction
BD005
 
 
Musiciens :

Titres :
1- 1 : Lazy Star 03:36

1- 2 : Anather Ride 04:02

1- 3 : Lucky Devil 03:58

1- 4 : Top Of Your Game 04:02

1- 5 : Entertain Me 04:29

1- 6 : Take Me To South Carolina 05:37

1- 7 : The Cashier Is Gon 03:24

1- 8 : Her Own Way 02:36

1- 9 : The Rewind 03:14

1- 10 : One Buck 03:23

1- 11 : Nightmare 03:49

Commentaires :
Mad Man (30-03-2011)
A l’heure du repoussement de l’age de la retraite, Philippe Fernandez et son équipe offrent une nouvelle possibilité d’emploi à nos sexagénaires en mal de reconversion : « Topmamysexyposiste » pour front-jacket d’album blues.





Madame ou mademoiselle ne se morfondra plus dans les affres de son existence post-professionnelle, désormais, elle posera. Cette délicieuse et néanmoins épanouissante perspective artistique devrait durablement changer la donne de l’orientation de nos seniors actives du beau sexe.





En raison de la loi pour la lutte anti-discrimination, les sujets masculins du 4ème age pourraient, sûrement, apporter leur contribution aux prochains projets de Big Dez ? Aux futurs candidats portants marcelles échancrés et portes-chaussettes lycra noir, s’adresser directement au site officiel du band.





Bon, on a bien déconné ! Je sais, c’était facile. Mais de ce Lazy star, de quoi qu’il en est ?





Concernant l’esprit musical de ce surprenant CD, Phil et ses comparses semblent avoir misé sur une orientation très riffée rock, sortant un peu plus de leur prisme musical originel, souvent taxé de Texas-blues.





L’énergie de la formation est totalement focalisée par un accent binaire persistant. Les influences sont autant de clins d’yeux : à John Fogerty (Nightmare dreamer), à Flamin’ Groovies ou AC/DC (Lazy Star, morceau phare, un peu comme le dernier Kinder Bueno retrouvé dans l’appartement de Wilfried Tsonga, avant l’arrivée de la jolie voisine, la conne !!!), à Huey Lewis (Lucky devil), à Doyle Bramhall (One Buck) ainsi qu’à Doctor John (the Casher is gone), et confèrent à l’album une rupture définitive avec l’image Austinienne réductrice du band.





Big Dez à la chance de réunir de délicieux musiciens bénéficiant d’une justesse d’interprétation assez rare. Afin de mettre en valeur les morceaux composés par Phil Dez himself, que des pros et de l’original : Star un peu, Lazy pas trop !!!





Laissez vos oreilles délicates traîner sur chaque titres de ce drôle et enthousiaste engin, rythmé et terriblement entraînant. C’est pour moi, la vraie surprise musicale de ce début d’année, parce qu’inattendue et peut-être polémique ?





En réécoutant, Night after night ou You Can Smile, finalement le chemin de Big Dez est assez logique. La prise de risque reste majeure face aux critiques, mais l’évolution demeure lisible et cohérente.





Au fait, la madame, c’est quoi son phone ?
 
Frankie (31-03-2011)
Croustillant, come kronik...!


Bravo.


Frankie
 
Bala Pradal (08-04-2011)
Excellente critique.Pertinente,drôle et intelligente. Bravo!
 
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